mardi 30 novembre 2010

Akiba


Akihabara from dariolatino81 on Vimeo.

AKIHABARA... La Déception ?

Comme mentionné dans une précédente note, aujourd'hui je suis allé à Akihabara, (le quartier des mangas et de l'électronique de Tokyo)... Enfin pour être franc j'y suis plutôt retourné.
En effet, j'avais déjà visité ce quartier avec beaucoup d'attention il y a deux semaines et j'avais été extrêmement déçu... au point même de ne pas vouloir en faire de note...C'est dire...

Je m'explique :
Pour moi, lorsqu'on me parlait d'Akihabara j'imaginais une espèce de paradis du "shopping geek" (j'utilise ce mot bien qu'il me fasse horreur, mais c'est pour mieux faire comprendre...). Un endroit où l'on vend à la fois des jeux vidéos, des mangas, des comics et des figurines à profusion...Bref à priori un endroit pour moi...

Et bien finalement je n'y a pas trouvé ma place...
Je m'explique:

D'abord, c'est sûr, en arrivant, Electronic town, ca en jette:


Et effectivement, il y a beaucoup BEAUCOUP de boutiques d'électronique...
Seulement, quand on a vu un Darty amélioré, et ben on les a un peu tous vu. Le tour des nouveautés est assez vite fait, et passé la joie de découvrir le nouveau camescope de sony, ou les prochains téléviseurs panasonic, on a moyennement envie de faire les 10 bâtiments qui en vendent...

Après l'électronique, il y a bien sûr les "immeubles mangas" et là, encore une petite déception.
C'est impressionnant au début de découvrir des boutiques de 7 étages ne vendants que des mangas... Mais bon forcement les manga sont en japonais... Et donc pas super compréhensibles (même après 3 ans de japonais, héhé...) donc encore une fois je ne me suis finalement pas trop attardé.

D'autant plus que la plupart des mangas vendus ne sont pas réellement ceux que je préfères...
Et de voir plusieurs dizaines de gars alignés la tête plongée dans leur manga de cul, ne donne franchement pas très envie de s'attarder dans les rayons...



Il y a aussi les immeubles "goodies, les goodies (pour ceux qui ne le savent pas), ce sont des figurines ou des accessoires en rapports avec des mangas, des dessins animés ou des jeux vidéos...

Et là, ça fait peur.... déjà, même s'il y a quelques jeunes (entre 15 et 30 ans) la moyennes d'âge est tout de même très élevé... vers la quarantaine bien tassé on va dire... Ensuite la majorité des figurines et autres articles sont souvent soit des maquettes de Gundam (robots de type Bioman) soit des figurines érotiques... Et encore une fois, ça fait tout de même étrange de voir autant de "nolife" quadragénaires errer de rayon en rayon à la recherche de leur figurine manquante.

Dans ces boutiques à étages, chaque palier à sa spécialité: figurines à peindre, figurines plastiques, maquettes, cartes à collectionner, mais je crois que la perle est revenu au dernier étage réservés aux poupées en plastique, plus ou moins grandes, connue sous le nom de volk dolls...
Car là, croyez moi, vision d'horreur : trois hommes d'environ 50 ans assis par terre en train de coiffer et d'habiller leurs poupées



La limite du glauque / pervers était franchie... je n'ai pas pu rester dans le quartier

Pourtant, aujourd'hui j'ai décidé d'y retourner, non pas parce que j'ai soudainement eu envie de coiffer une poupée géante mais parce que je savais que j'était passé à côté de l'experience Akihabara...
Avant de partir ce matin je suis donc allé sur internet chercher ce que je voulais...Et là j'ai vraiment pu apprécier Akiba

Tout d'abord je suis allé chez Mandarake, une immense boutique qui ne vends que des manga et des goodies vintages





La boutique ressemble à un véritable musée... les objets sont très chers mais il y en a tellement que c'est super sympa à regarder.


Il y a beaucoup de jouets en rapport avec les séries que l'on regardait dans les années 80, c'est très marrant
D'après le vendeur les français sont de vrais experts, car ils connaissent beaucoup mieux toutes les séries "retro" que les japonais... Merci récrée A2 et autres Club Dorothée !
C'est une vrai caverne d'alibaba, les choses sont empilées du sol au plafond et les belles pièces sont enfermées dans des vitrines

Ensuite je suis allé à la Mecque des vieux jeux vidéos chez SUPER PATATOE


Des kilomètres de vieux jeux vidéos avec des bornes partout pour jouer... évidemment je suis resté des heures à jouer à Super Mario et les autres classiques du genre.



C'était vraiment chouette, et les vendeurs étaient vraiment des nerds sympathiques !

En sortant je suis allé jouer quelque temps dans des salles de jeux vidéos puis j'ai joué aux UFO, des sortes de machines à pinces pour attraper des jouets ou des bonbecs... Sans me vanter, je suis assez fort j'ai gagné deux jouets assez gros... mais maintenant je ne sais pas trop quoi en faire lol
Du coup j'ai arrêté pour pas trop remplir ma valise de merditasses ;) et j'ai joué à celles où l'on pouvait gagner des bonbons, ça au moins je serais quoi en faire...miam

Sinon, le quartier est rempli de distributeurs de jouets, qui sont dans des espèces de boules type kinder...
J'en ai acheté quelques unes comme souvenir.

Ce deuxième jour a bien rattrapé l'échec de la première visite d'Akihabara et finalement je reste sur un avis plutôt positif... Si on fait abstraction des Otakus pervers, on arrive à bien s'amuser !

lundi 29 novembre 2010

Kyoto, La Belle

Hier, c'était mon dernier jour à Kyoto, et comme il me restait beaucoup de choses à voir, ça à été une journée marathon... Tout d'abord je suis retourné à la gare, pour cherche Fumiko-chan, qui à acceptée de revenir pour le dernier jour.
Ensuite nous sommes allé voir, un des temples les plus connu de Kyoto, le kinkaku-ji, ou autrement connu sous le nom de Pavillon d'or.



Je l'avais souvent vu dans de nombreux livres et il m'a fait un peu l'effet " Joconde"...
C'est à dire que je l'imaginais BEAUCOUP plus grand ! Il est vraiment magnifique (c'est indiscutable) mais il est vraiment tout petit, on dirait une petite maison posée sur l'eau.
Le temple date de 1398, mais il à été incendié par un moine fou qui le trouvait trop beau pour être un lieux de prière. Il à été restauré dans les années 50.

Nous sommes ensuite allé à Gion , un quartier très ancien, qui à su gardé beaucoup de son charme, notamment grâce à son architecture préservée.


Les maisons traditionnelles de bois sont d'anciennes machiya (maison de ville) ou d'ancien Ochaya (maison de thé), elle bordent un petit cours d'eau. La pluspart date du moyen âge et sont régulièrement restaurées par la ville.



Gion est aussi connu pour être l'ancien quartier des Geishas, que l'on appelle ici des Geikos (enfant de l'art). Elle travaillaient le plus souvent dans les ochaya, où elle servaient et distrayaient les clients de la maison de thé. Mineko Iwasaki (mémoire d'une geisha) travaillait à Gion.

Nous avons déjeuné dans un restaurant traditionnel qui servait de la cuisine "comme à la maison", principalement des petits plats mijotés... C'était très bon évidement

Ensuite direction Murin'an, la maison d'un ancien soldat de l'époque meiji Yamagata Aritomo, passionné par les jardins japonais et qui, à sa mort, à légué sa maison et son parc à la ville de Kyoto.


La maison, est dans le pur style traditionnel, avec une structure en bois, des tatamis au sol et des cloisons de papiers... Mais le plus beau reste le jardin signé Jihei Ogawa, le Lenôtre des jardins japonais.


Enfin, pour terminer, direction Kyomizu-dera, le temple de l'eau pure.
C'est un des plus célèbre temple de Kyoto. Il à été entièrement construit en bois au 15 ème siècle et il tient son nom d'une cascade d'eau qui prend sa source sur les collines du temple.
Et cette fois ci la visite c'est faite de nuit !


L'éclairage était prévu pour pouvoir admirer le Kouyou de nuit


C'était juste sublime....comme si le temple était sur des flammes.


Et encore vraiment les photos ne rendent pas bien...

Ensuite en bas du temple, on peut allé boire la fameuse eau pure, qui effectivement est délicieuse.


Elle s'écoule à travers 3 fontaines situées sur le toit d'un petit temple.
Pour chercher l'eau il fut tendre une louche d'environ 1 mètre à bout de bras, et atteindre les jets d'eau.

Pour une dernière journée, c'était vraiment intense... Tout était magnifique et j'ai vraiment profité de chaque moment
Bien sur, je n'ai pas eu le temps de tout faire (on appelle Kyoto la ville aux mille temples...) mais j'ai fait un maximum de choses tout en profitant de l'ambiance particulière de la ville, une ville beaucoup plus calme que Tokyo,  plus en connexion avec le japon traditionnelle, et donc culturellement très stimulante.

Ce matin j'ai donc quitté sans regret Kyoto la belle pour retrouver Tokyo la folle.
J'ai de nouveau pris le Shinkansen (sans petite vieille à mes côté ) et j'ai pu pleinement profité mon nouveau Bento aux spécialités de Kyoto, tout en observant le paysage.



vendredi 26 novembre 2010

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Kouyou (紅葉) le rougissement des feuilles


Kouyou from dariolatino81 on Vimeo.

Kouyou (紅葉) le rougissement des feuilles

Aujourd'hui j'ai passé la journée avec une amie japonaise Fumiko chan qui s'est proposée de me faire découvrir le Kouyou japonais... Le Kouyou est à l'automne ce que L'hanami est au printemps.
L'hanami, c'est le fait d'observer les cerisiers en fleurs. Le Kouyou c'est donc le fait d'observer les feuilles d'automne. Pour cela de très nombreux japonais vont à Kyoto et dans les temples alentours pour apprécier ce spectacle.
Nous sommes donc allé à Arashiyama, à 20 minutes de train du centre de Kyoto.
Et là, j'ai réellement compris pourquoi tant de japonais aiment ce spectacle.



Les érables du japon, sont d'un rouge profond tandis que les ginkgos sont d'un jaunes or.
C'est vraiment magnifique, la montagne entière va du vert au rouge en passant par l'orange et le jaune...



Les parcs environnants sont simplement sublimes... Dans chaque temple, il y a des points de vue différents.

Plus tard nous avons déjeuné (toujours sous les conseils de ma guide ;) dans un restaurant dont la spécialité est de cuisiner les Koï (), c'est à dire les carpes japonaises, celles que l'on voit dans les bassins d'agrément...C'est assez rare de les manger, même au Japon.

Le restaurant, Fuku ya, vaut à lui seul le déplacement. Il existe depuis 90 ans et est installé dans une ancienne maison de maitre traditionnelle. Pour y acceder il faut traverser une toute petite allée bordée d'érables.


A l'intérieur, on se déchausse évidemment, et on mange assis sur des tatamis, servis par des femmes en kimonos qui entrent dans la pièce, plateau à la main, en s'accroupissants pour ouvrir et refermer la porte de papier.


Le repas était simplement divin... les entrées étaient aussi belles à voir qu'a déguster


Et le plat principal, le Koï donc, même s'il était largement moins beau à voir, était juste délicieux.


En fait le poisson est cuit en entier pendant plus de 20 heures !
10 heures dans du thé, puis 10 autres heures dans de la sauce à base de soja...
Du coup, les arrêtes se mangent et fondent littéralement dans la bouche.

Lors d'un prochain séjour au japon, je retournerais sans aucun doute dans ce restaurant, car au delà de l'ambiance générale, c'est surtout une expérience culinaire mémorable que je conseil vraiment !

Je remercie encore Fumiko de m'avoir fait découvrir tout ça, parce qu'autant vous dire, que ni le restaurant, ni les temples du Kouyou ne figuraient dans mes guides !

mercredi 24 novembre 2010

KYOTO

Aujourd'hui j'ai quitté Tokyo pour me rendre à Kyoto
J'ai donc pris pour la première fois le fameux train bec de canard, le Shinkensen 新幹線




Lorsque le train entre gare, une armée de femmes de ménage entre dans chaque wagon et retourne les sièges pour les mettre dans le nouveau sens de la marche... C'est très marrant à voir


Les sièges sont spacieux et il y a de la place pour les pieds
A la gare de Tokyo ils vendent des Bentos spéciaux pour les voyageurs avec des spécialités de la région


Pendant le voyage j'ai pu voir voir un  paysage fantastique


Le beau Fuji Yama, on m'a dit que j'avais beaucoup de chance  de voir parce que normalement à cette saison il est presque tout le temps caché par des nuages...

Dans le train j'était à côté d'une mamie en Kimono qui ne m'a pas lâché la jambe de tout le trajet...
Elle était extrêmement bavarde et semblait tout à fait s'accommoder de ma non maitrise de la langue Nippone... Du coup j'ai eu droit à un petit cours de la politique du pays (de l'aire Meiji à nos jours)
de la manières dont on produit le thé japonais, du fait qu'elle n'arrive pas à reconnaitre un français d'un italien ou d'un allemand (physiquement) elle semblait rassurée que je lui dise que moi non plus ;)
De la différence entre les temples bouddhistes et les autres... bref plus de 3 heures de blabla non stop.
(enfin surtout d'écoute de ma part ;)
Comme toute bonne grand mère qui se respecte elle m'a donné des bonbons et à la fin du trajet elle m'a remercier de lui avoir fait passer un aussi bon moment (elle n'a pas vu le temps passer...)
Moi j'étais littéralement épuisé ;)

Je suis arrivé à Kyoto assez tard et j'ai découvert mon hôtel


Avec comme clou du spectacle :


Des toilettes futuristes avec lunette chauffante et jets incorporés ! ( je n'ai pas eu encore l'occasion de les tester mais je vous tient au courant ;)

lundi 22 novembre 2010

Musée Ghibli

Aujourd'hui je suis allé visiter le musée Ghibli


c'est un tout petit musée situé à Mitaka, une banlieue de Tokyo (env 30 minutes) et dédié à l'univers de Hayao Miyazaki, le réalisateur entre autre du Voyage de Chihiro...

Le musée à proprement parlé est tout à fait charmant et semble effectivement tout droit sorti d'un dessin animé.

A l'interieur (photos strictement interdites), tout est très chaleureux, vraiment comme un petit château, avec des vitraux reprenant les films de Miyazaki, un grand escalier en bois...


 il y a trois étages avec 3 ambiances différentes.
Au premier se trouve une salle de cinéma (je vais y revenir) et une salle d'exposition permanente avec des explications sur les techniques d'animation.

Le 2ème étage est une reconstitution fidèle de la maison / atelier de Miyazaki, tout y est d'origine, tout les meubles, les crayons, les dessins préparatoires... Tout est original, ils ont juste été déplacé dans le musée. L'ensemble est réparti sur 4 pièces. Le plus drôle c'est que rien nous empêche de toucher à tout si l'on veut, il n'y a pas de cordons pour nous séparer... Il faut croire que les japonais sont vraiment discipliné... je pense qu'en France il ne resterait plus grand chose à voir lol.... Il y à des milliers de dessins et aquarelles exposées aux murs et sur les bureaux, c'était vraiment très intéressant à voir. On peu vraiment y passer des heures à regarder tout les petit détails


Enfin au dernier étage c'est la boutique de souvenir et le "Chat bus",
Le chat bus est une énorme peluche dont les enfants raffolent et qui obligent leurs parents à faire 1h30 de queue pour infliger 5 minutes de torture à ce pauvre chat...


Sur le toit du musée se trouve un jardin où l'on retrouve le robot gardien de Laputa




Mais le clou du musée reste le cinéma : le Saturn theater, qui programme chaque année un court métrage inédit de Miyazaki... Cette fois ci le film était tout nouveau puisqu'il est sorti le 20 novembre.
Les court métrage du Saturne Théater sont des films expérimentaux qui permettent aux studio de tester de nouvelles techniques aussi bien dans l'animation que dans la narration.
Le film que j'ai vu se nomme Pan dane to Tamago Hime (monsieur pain et la princesse oeuf), c'était vraiment magnifique, dans le pure style de Myazaki.
Cette fois ci le studio à testé une nouvelle technique d'animation.
D'habitude un film d'animation c'est en entre 18 et 20 images par secondes mais là pour ce court métrage ils ont utilisés 40 images par secondes, du coup l'animation est extrêmement fluides, les mouvements sont rendu de manière extreme, ce qui donne à l'ensemble une sensation de rapidité incroyable... Pour ceux qui comprenne le japonais, j'ai trouvé un petit documentaire sur ce film sur youtube.




Il parait que ce film a été plus fatiguant à faire pour Hiyao Miyazaki que n'importe lequels de ses longs métrages.
En tout il existe plus de 10 courts métrages de ce type mais les studio ghibli refusent de les sortir en DVD et préfèrent que cela reste exclusif au Saturn Theater...J'aurais eu au moins la chance d'en voir un



dimanche 21 novembre 2010

Antique Market of Tokyo

Aujourd'hui, comme tous les 3ème mercredis du mois, se tient la plus grande brocante de Tokyo.
Plus de 150 exposants répartis sur une grande esplanade, près de Ginza.

Et là, en partant ce matin à 8h00 (la brocante n'ouvrait qu'a 9h30--> je pense que tout le monde aura compris maintenant pourquoi je suis parti si tôt...) je me suis dit en mon fort intérieur : "chouette, la brocante de Tokyo, ça doit être la grande classe, des katanas, des armures de samourai, des poupées japonaises...Mon dieu je n'aurais jamais assez d'argent pour acheter toutes ces merveilles..." Bref que du lourd, du très lourd...

Et bien laissez moi vous dire que la plus grande brocante de Tokyo, c'est un peu le vide grenier de Mont-luchon : le royaume de la merdouille !

J'ai tout de suite senti le problème en arrivant...en face de moi un stand entier de clowns en porcelaine
(que je n'étais bien évidement pas autorisé à prendre en photo, pensez vous ce sont de vrais trésors nationaux ces clowns en porcelaine !)

C'est ça le problème en fait, le japonais il aime les trucs français...Mais pas les trucs français trop classe... non, le truc français de grand mère... Je vous laisse admirer ces quelques clichés volés




Et là j'en entend dèjà certains dans l'assistance dire :
"Oui mais Julien il adore les trucs moches de grand mère alors de quoi il se plaint, il doit adorer tout ce qu'il voit"

Il est vrai que mes gouts en matière d'antiquités européennes se rapproche assez de ceux des japonais.
Et que j'ai effectivement aimé flâner le long de ces stands à la recherche de la perle rare...

Mais le seul souci c'est le PRIX !!!!! J'aurais du remplir ma valise de poissons en crystal et autre cendriers de valauris et à l'heure qu'il est, croyez moi, je serais en train de dormir dans un 5 étoiles à manger du caviar et à siroter du champagne...

Tout était horriblement cher !


Cette toute petite boite par exemple (à droite de l'image), que j'affectionne particulièrement et que je collectionne par ailleurs, était tout de même à 35 000 yens (environs 310 euros) ! et je ne vous parle même pas des clés à 50 euros (la prochaine fois je prends les clés de ma cave ;)

Bon...comme vous l'imaginez bien j'exagère un peu, il y avait quand même quelques stands qui valaient le déplacement et pour rassurer tout le monde je suis évidement resté toute la journée sur place !

Je n'ai pourtant pas fait de folies... Tout était tout de même très cher et je n'ai rien acheté finalement
juste le bonheur des yeux (il faut dire que je ne suis pas trop fan du bol japonais, ni du kimonos... Pourtant, là, je suis sûr qu'il y avait moyen de faire des affaires pour qui souhaite mettre le prix)







Je tenais toutefois à dédier cette note à cet homme, ce français, que je n'ai pas pu m'empêché de suivre, qui c'est acheté à Tokyo, sur un stand voisin deux serviettes blanche brodées "ville de Quimper" à 2000 yens chacune.

Ca c'est vraiment la classe !

Tori no ichi


Tori no ichi from dariolatino81 on Vimeo.

Tori no ichi (酉の市) le jour du coq

En fait ce que je croyais être une petite sauterie organisé dans mon quartier, c'est avéré être un matsuri
(une fête populaire) assez connu à Tokyo. Il s'agissait du Tori no Ichi, le jour du coq.

Il s'agit d'une fête qui est célébrée, comme son nom l'indique, le Jour du coq, en l'occurrence hier soir, et qui annonce la nouvelle année à venir.
c'est une fête originaire d'Edo (ancien nom de Tokyo) où chacun fait l'offrande d'une sorte de râteau appelé Kumade (main d'ours) pour s'assurer chance et prospérité pour la nouvelle année.

Les Kumade ne ressemblent plus vraiment à des râteaux, mais sont complètement décorés de dizaines de petits personnages.


Certains sont très petits, d'autres peuvent faire plusieurs mètres d'envergure.

On peut en acheter dans les temples dédiés au dieu tori (oiseau) comme celui à côté de chez moi


Au moment d'acheter un Kumade, le vendeur et le client font un pacte autour du prix du râteau.
Une fois que le prix est défini, le vendeur béni le kumade (il frotte deux morceaux de métal pour faire des étincelles tout en récitant une prière), puis vendeur et client entament en coeur une chanson pour se porter chance toute au long de l'année.

Après, il faut allé sonner les clochettes du temple, pour attirer l'attention des dieux et mettre son Kumade fraichement acquis à côté des autres afin qu'il soit.... brûlé !

Moi aussi, je me suis acheté un kumade (un tout petit--> pas fou) que j'ai mis sur la pile  pour qu'il soit brûlé avec les autres. (les photos étaient évidement interdite dans l'enceinte du temple...)

A côté du mien, il y en avait des énormes, certains valant plus de 500 euros... et ils vont partir en fumée.

J'ai appris plus tard que souvent les gens les mettent quelques temps devant chez eux avant de les brûler...

En résumé, c'était une fête très sympathique et les gens étaient vraiment enthousiastes.

Autours du temple, il y avait plein de petites échoppes vendant des souvenirs et de la nourriture



Je me suis encore régalé de délicieuses brochettes !